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Bienheureuse Chiara Badano

La Bienheureuse Chiara Badano (29/10/1971 – 07/10/1990) (Extraits de la lettre du 17/05/2012 de l’Abbaye Saint Joseph de Clairval)

Chiara vient d’avoir douze ans, elle écrit : « J’ai découvert que Jésus abandonné est la clé de l’unité avec Dieu, je veux le choisir comme mon premier Epoux et me préparer à sa venue. Le préférer ! J’ai compris que je peux Le trouver dans ceux qui sont loin, dans les athées, et que je dois les aimer d’une manière toute spéciale, sans rien attendre en retour. » Chiara offre ses petites croix quotidiennes en union avec celle de Jésus, et compatit activement à celles de ses proches. Elle prend ainsi l’initiative de passer beaucoup de temps avec une voisine âgée et esseulée, ou de veiller toute une nuit ses grands-parents malades…

 

En Jésus, elle voit l’Ami, le Frère et l’Epoux. Elle cherche son visage dans toutes ses rencontres et dans tous les événements de la vie ; mais c’est surtout dans l’Eucharistie qu’elle sait Le retrouver. Cette union à Dieu est la source où elle puise la force de maitriser son tempérament ardent… Elle s’aperçoit très vite que pour rester fidèle à ces valeurs, « il faut aller à contre courant »…

 

En juin 1988 (à l’âge de 16 ans), Chiara tombe gravement malade, elle est atteinte d’un ostéosarcome, forme particulièrement douloureuse du cancer des os. Au mois de mars suivant, lors de sa première séance de chimiothérapie, elle réalise pleinement la gravité de sa maladie. Rentrant chez elle, livide, elle s’isole, refusant de parler, et demeure prostrée sur son lit. Vingt-cinq minutes plus tard, elle se tourne vers sa mère, souriante : « Maintenant, tu peux parler ». Chiara vient de participer à l’agonie de Jésus au jardin des Oliviers ; son « oui » sans réserve à la volonté de Dieu est donné et elle ne regardera jamais plus en arrière. Le sourire qui la caractérisait depuis toujours revient sur ses lèvres…

 

Elle répète souvent à ses parents : « Chaque instant est précieux, il ne faut pas le gâcher ; en vivant ainsi, tout acquiert un sens. Chaque chose trouve ses justes dimensions, même aux heures les plus terribles, si elle est offerte à Jésus. La douleur, il ne faut pas la gaspiller, elle a un sens si on en fait une offrande à Jésus. Elle s’éteint paisiblement entourée de ses parents à l’âge de 18 ans.

 

Méditation personnelle

  • Dans quelle mesure suis-je prêt à prendre ma croix et à suivre Jésus ? Suis-je prêt à tout accepter ?
  • Est-ce que je vois le monde à travers Jésus (à travers son amour) ?
  • Je fais quoi pour suivre son commandement d ‘amour ? Est-ce que j’ai conscience que je trouve Dieu dans chaque personne que je rencontre, même les non croyants, les ennemis ?
  • Est-ce que je pense à offrir à Jésus toutes mes croix du quotidien afin de ne pas subir la douleur, mais plutôt de lui donner un sens, que c’est une chose désagréable mais nécessaire ?

 



27/07/2017
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